mercredi 2 juillet 2008

What do I do?

La situation dans laquelle on me demande ce que je fais se pose de plus en plus souvent, que je fasse une nouvelle rencontre ou que je rentre en France et voit des gens que je ne vois que trop rarement. Et systématiquement, les deux mêmes choses me viennent en tête : "Pff, j’en ai marre de raconter cette histoire" et "Comment rendre ma réponse à la fois courte, claire et un tantinet intéressante ?"

Parce qu’en plus d’être dans un autre pays, la forme de mon programme n’est même pas encore traditionnelle ici, ce qui complique un peu le tableau. Je vais donc essayer de raconter, en français dans le texte, mon quotidien académique. À défaut de réussir brièveté, clarté et fascination dans un même billet, si je parviens à donner une vague idée à quelqu’un qui me posera la question de manière informée lors de mon prochain passage en France, ce sera déjà ça de pris.

Donc, je suis officiellement en thèse, dans un programme qui dure quatre ans, divisé en deux grandes parties : une composante enseignée d’environ un an (biologie, biophysique, bioinformatique pour la partie bio. Imagerie médicale, modélisation mathématique et programmation pour la partie intéressante) et une composante recherche environ trois fois plus longue. L’idée de la première année est en principe d’amener des étudiants avec un premier diplôme en X (insérer le nom d’une matière scientifique sans rapport avec la biologie) vers des applications mélangeant X et les sciences du vivant, et donc de leur fournir un cours de biologie pour les nuls ++ en version accélérée. Au passage, j’en profite pour clamer tout haut que la biologie, je détestais ça au lycée, et ça n’a pas changé ! Mais ça n’est pas grave dans la mesure où je peux faire un tas de trucs qui n’incluent pas de remplir des béchers de microbes à la pipette en portant des lunettes ridicules huit heures par jour.

Avec tout ça, je suis toujours doctorant sans avoir de sujet de thèse ce qui me vaut des froncements de sourcil à l’occasion. Mais c’est normal ! Parce qu’en plus de neuf mois de cours intensifs, j’ai le droit d’aller faire un galop d’essai dans deux laboratoires de l’université, histoire de prendre la température et voir si je suis prêt à m’y engager pour trois ans. Deux fois deux mois de juin à début octobre. Et là je suis pile au milieu du premier, et en plein début de l’écriture du rapport, ce qui fait que j’ai enfin une vague idée de ce que je fais depuis un mois. Je vous raconte ça dès que je peux.

1 commentaire:

Bernard a dit…

Bref, clair, intéressant.