jeudi 17 juillet 2008

Smoke and consideration


Jeudi dernier aux alentours de onze heures du matin. J’avais passé la majeure partie de la nuit à écrire, m’était finalement endormi aux alentours de l’aurore, donc naturellement, je dormais. À un pied et demi de mon oreille : Pop …. Pfffffffffshhhhhhhhuiiiiiiiit. Hein ! Qu’est ce que c’est que ce bruit ? Et là, dans un demi sommeil, l’horreur : une fumée blanche et odorante s’échappe du chargeur de mon portable. Alors je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais mon portable, c’est à peu près mon meilleur ami, ou tous mes amis à la fois, mon lien privilégié vers l’extérieur, le vecteur de mes alter egos numériques, ma principale source d’information (ou désinformation), ma principale source de distraction, le garant de mon existence virtuelle en dehors de cette ville, et pour ainsi dire, le garant de mon existence pour quiconque n’habite pas dans cette ville, voire pour ceux qui y habitent. Je vendrai un rein et la moitié de mon foie avant de vivre sans portable. Über-drame, donc über-panique. Chargeur visiblement mort. Portable … okay sur batterie. Soulagement. Au dixième réveillé, je me rappelle que c’est le jour de l’electric testing dans le bâtiment. Et effectivement, le frigo est muet comme une carpe, aucune lampe ne marche. Mais enfin, ça m’a quand même grillé un chargeur cette coupure de courant. M’étant rendu compte que ça n’était pas arrivé qu’à moi, je reporte l’incident à la présidente de ma Middle Common Room, qui transmet aux autorités compétentes du College. Et quatre jours ouvrables et deux coups de fils plus tard, je récupère à la loge un exemplaire tout neuf du modèle exact, avec les compliments du College, malgré le refus catégorique du sous-traitant d’admettre que deux portables et un ordinateur grillés au moment exact où il coupe le courant peuvent éventuellement être une conséquence de ladite coupure. J’ai transmis mon appréciation à la Middle Common Room et au personnel du College concerné. Une efficacité pareille, sans un soupçon de malhonnêteté, pour un truc que bien des organisations auraient laissé mourir, j’ai trouvé ça admirable. Il y a des jours où je ne suis pas mécontent d’être ici.

2 commentaires:

Anonyme a dit…
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Anonyme a dit…

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